MAIS DE QUI

OU DE QUOI S’AGIT-IL ? …

 

« Ce que tu as est à moi. Et ne t’y oppose pas sinon je t’envoie mes missiles »…

 

Personne n’a aujourd’hui le droit de me priver de ce que je veux et personne n’est autorisé à penser autrement que moi. Je suis le plus fort et j’ai les médias avec moi. Je suis l’histoire une fois pour toutes. Mes adversaires ne l’écriront pas. J’aurai dès lors à nettoyer le monde de tous ces miséreux qui offensent la vue des hommes méritants qui se sont adjugé les richesses terrestres. » (...? Tout le monde m’a reconnu, même les journalistes de La Meuse)

 

« Tout va bien, nous ne pouvons que nous flatter d’avoir réalisé notre programme, nous commandons aux éloges et reconduirons un gouvernement tout en couleurs pour les prochaines puisque tout le monde applaudit sous les feux nombrilistes de nos ministres experts en préparation de couleuvres. Et la dévastation de nos écoles, de notre sécurité sociale et de notre pouvoir d’achat va bon train. » (... ? Plusieurs réponses sont autorisées selon vos impressions du moment)

 

« Dans les coulisses et la pénombre de la scène politique sont occultés les mécanismes de trucage et dans la salle, les comparses des imposteurs illusionnistes s’ébrouent aux bons moments ou font la claque, entraînant le public indécis dans des applaudissements approbatifs. Inutile de faire marche arrière, on ne tourne pas casaque dans d’aussi sérieuses affaires! Tel est est le fonctionnement du vote démocratique, l’autosuggestion que le malin Coué prétendit consciente pour créer son institut. A deux différences près : s’il remplissait aussi ses poches, il procurait aux gens simples de sages conseils et n’était nuisible à personne. » (... ? Le jeu se complique : il ne faut pas seulement deviner, il faut tirer les conséquences!)

Text Box: Pourquoi 
les troupeaux de toutes les époques acceptent-ils 
sans rechigner de payer plus qu’ils ne reçoivent ?

« Etre crédule est une noble qualité. Un peuple gouverné qui, en même temps se gouverne, selon la définition de la démocratie, ne peut qu’avoir confiance en ses élus, quels que soient les bénéfices attribués aux supporters, clients obligés, les prébendes ou l’avancement accordés aux fils, amis ou neveux. Le corps social entier ne peut que s’en réjouir, les contes de fée ont toujours régalé les logis populaires. Preuve en est la perrénité de la famille royale! Tout est bien et la corbeille des privilégiés ne peut que réjouir tout citoyen respectueux des lois, ces lois qui ont remplacé la loi du plus fort pour en accorder les avantages aux puissants. S’il existe en politique des imposteurs et mystificateurs de métier, il y a des charlatans de bonne foi. Ceux-là sont mis au ban comme d’honnêtes trouble-fête. Leur mine renfrognée n’est pas de mise aux agapes. » (... ?)

 

« Comités restreints ou  obédiences secrètes confèrent aux plus roublards la place des empereurs et des rois, un fastueux panier dont les crabes aujourd’hui émergent, hissés par de nébuleux et magouilleux accords qui font fi, sans que nul bronche, du nombre de voix accordées à d’autres candidats. Le doute plane mais la confiance est de rigueur pour honorer sa carte du parti! » (... ? On ne doit pas se mouiller. Danger.)

 

« Pourquoi les troupeaux de toutes les époques acceptent-ils de payer sans rechigner plus qu’ils ne reçoivent. Pourquoi la masse de nos contemporains qui ne sont ni fils, ni amis, ni neveux, avance-t-elle, comme au service militaire, compagnie encadrée de sergents, sans se retourner et faire front en s’affirmant par la négation?

Pourquoi  préfère-t-elle s’apitoyer moralement sur le sort des démunis et des persécutés de tout genre, sans penser à agir? De peur de devoir partager ce qui lui reste avec les humains du quart-monde, les déplacés qui cherchent à survivre; consciente qu’elle, et elle seule, devra casquer? Les grands de ce monde, on le sait, sont légalement empêchés de partager, même le bénéficiaire des loyers de plus de la moitié des maisons de Rome! »

( ... ? Ne cacherait-il pas aussi une arme de destruction totale?)

 

« Alors? L’homme banal, du commun des mortels (nous, en majorité) a besoin de dépendre. N’a-t-il pas pallié ses déroutes en inventant les dieux, n’a-t-il pas hissé son chef sur le pavois pour s’encourager au courage? N’a-t-il pas révéré les ecclésiastiques entachés de souillures, applaudi et secondé ses dictateurs malfaisants. N’a-t-il pas obtempéré aux exigences de l’expérience de Milgram dans sa grande majorité pour ne pouvoir se définir en tant qu’être lâche et soumis. Il est incapable de se dire non à lui-même et encore moins aux autres, à la grande satisfaction des Maîtres du Monde! Ce besoin de soumission presque inscrit dans nos gènes, tel un instinct, n’engendre que des héros sacrifiés aux intérêts des puissants ou des poules mouillées. L’anarchisme devra ériger l’homme contre toute forme de pouvoir et l’éduquer à l’autonomie. Encore faudrait-il développer sa mémoire... » (... ? Mieux vaut vivre, mieux vaut être mort, mais pas mourir.)   

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