Nombreux sont les courriers de celles et ceux qui intéressé

Nombreux sont les courriers de celles et ceux qui intéressé(e)s m'ont envoyé des initiatives, concerts, expos, parutions et j'en passe ! Bises de Gab's !

Mais …pour ce que j'ai reçu qui se rapporte a décembre, janvier, etc. etc. pas de problèmes par contre tout ce que j'ai reçu pour novembre, ce n'était malheureusement plus possible ! Alors un bon conseil, envoyez moi tout avant le 15 du mois précédent l'évènement, ainsi il pourra être valablement annoncé dans AL pour me contacter voici E-mail et adresse

alternative.libertaire@teledisnet.be ou Gabriel Buendia-Aulet 12, rue Rhéna 4460 Grâce-Hollogne

Parabellum - Bunker (FGL)
Par bob_lehomard

Ca faisait un bout de temps qu'on l'attendait celui la, et pourtant à croire que la reformation de parabellum est née d'une réelle motivation (un live, 2 albums ça reste honnête!).
Voici donc 11 titres (plus une pseudo chanson cachée bien marrante placée avec originalité en fin de disque!!) envoyés par la bande à Schultz pour 50 min de wak n roll bien punk ! Du parabellum 100% quoi. Evidement on échappe pas aux textes acérés (les tensions durent, transnational squale etc.).On a droit à un petit clin

d'oeil aux daubes télévisuelles actuelles (Rats academy). En tout cas, même si le son reste pour moi un peu moins bon que sur le dernier opus (Bordel Inside) le nouveau batteur (ancien de BB Doc si je ne m’abuse) s en tire plutôt bien. Les rythmes sont variés (si si ! même parfois au milieu de la chanson).
En tout cas pour moi, le principal intérêt de ce disque réside dans les 2 participations a savoir : SAI SAI sur 'pire qu un Gun'. Une ouverture parfaite pour entrer dans l'écoute du disque. Et enfin, ANARCHIE 2000 avec Svinkels qui envoie grave du pâté.
Bref, ce disque n'est pas le meilleur Parabellum mais ça me donne bien envie de les revoir en concert.

http://www.zone-mondiale.org/

STREET TRASH N°2 vient de sortir avec au sommaire:

- Kroniks skeuds et zines
- News de la scène
- Interview de GIL (dessinateur)
- Rubrique contre information
- Textes et dessins expliquant notre point de vue sur les dernières élections.
- Un maximum d'adresses internet et courrier
+ 1 autocollant

Dispo contre 2 timbres chez :

Subsociety
16 square Henri Dunant 35700 Rennes

Sylvain Le Borgne: 13 Square du Dr Guerin 35000 Rennes

http://subso.free.fr/

SUBSOCIETY est une association à but non lucratif créée en mars 2000.
L'objet de notre association est de promouvoir la culture alternative, c'est à dire sous représentée dans les systèmes commerciaux et médiatiques classiques. Mais nous souhaitons surtout promouvoir son sens, son rôle social, l'esprit non-conformiste et créatif qu'elle véhicule.

Que signifie le silence zapatiste?
Qu'est il arrivé depuis "la marche à la couleur de la Terre"?

Quelle est la situation des Droits Humains ?
Quelle relation tout cela peut il avoir avec nous (au masculin et féminin)?

UN AGUASCALIENTES EN EL CORAZÓN DE EUROPA 20, 21, 22, 23, 24 NOVIEMBRE 2002 MADRID

CINCO DÍAS DE ENCUENTRO EN TORNO AL ZAPATISMO Una oportunidad para hablarnos escucharnos, para pensar cartografías y sembrar futuros.UN MUNDO DONDE QUEPAN MUCHOS MUNDOS !
Une Aguascalientes au coeur de l'Europe 20, 21, 22, 23, 24 novembre 2002 à Madrid
Cinq jours de rencontre autour du zapatisme. Une occasion pour échanger, pour réfléchir autour de cartographies et semer le futur. Un monde où il y a de la place pour d'autres mondes !

Le crime est partout. Tu es bien placé[e] pour le savoir, cher lecteur/chère lectrice. Le crime pullule et rampe hors des canalisations jusque dans ta cuisine, jusque sous ton lit. En plus, les gens sont méchants, ils ne font jamais ce qu'on attend d'eux. Heureusement qu'on s'apprête à rouvrir les maisons de redressement et le bagne, et qu'on radoubera bientôt châtiments corporels, électrochocs et guillotine. Le temps presse. L'ennemi est dans nos murs. L'assassin rôde. Le fait-divers miniature sucre ton café. L'égorgeur attend au coin de la rue. Le pédéraste abonde. Le chapardeur s'enhardit. Le drogué halluciné et s'accroche à ses délires. Le tapage nocturne est tapi dans l'ombre, là, dans la cage d'escalier. Le pet de travers se généralise. Le scandale s'intériorise en public, sans honte aucune. Les Arabes, toujours sournois, conspuent l'hymne national et envahissent le Stade de France. Les jeunes font de plus en plus les intéressants. Les pauvres, de plus en plus envieux. L'infraction est permanente. La fin des haricots nous guette. Garés en double file. Des psychopathes menacent notre bonheur et l'éventreur d'à côté affûte ses opinels. Le danger est de tous les instants. On ne peut plus faire confiance à personne. Ne sors de chez ton chez-toi sous aucun prétexte, cher lecteur/trice, ou alors juste le nécessaire. Sans te laisser berner par l'hypocrite amabilité de ton voisin de palier (vraiment odieux, celui-là). Dehors, c'est plein d'étrangers. Toi, sois intelligent (e] et beau/belle, solidaire, bon père. Bonne citoyenne, oui, mais avec les fesses bien enfoncées dans le sofa du salon, un doigt sur la gâchette et l'autre sur la télécommande. L'oeil en aller-retour constant de l'écran à la triple serrure et de la triple serrure à l'écran.

C'est le second titre édité par la Poissonnerie 28 pages 4 € tirage limité !!! Pressez-vous !

Place Mansart 17/18 7100 LA LOUVIERE Tel : 064 21 51 21 http://www.ccrc.be

Jusqu'au 20, souper de clôture le 14 à 20H à l'espace BRASSEURS, 6 rue des Brasseurs-B-4000 Liége : "Des deux rives, l'autre". Les Brûleurs - 1ère partie

L'histoire commence, comme souvent chez moi par l'errance qui est une formidable liberté quand on lui connaît le début mais surtout la fin. Celle-ci me conduit - nous, car aussi Coco et Salomé - au Maroc. Pas de hasard, je pense alors au travail fait en Palestine/Israël, sur l'idée de frontière (il y en a en pagaille par là) et celle-ci tout aussi mortelle qui sépare les deux continents. En découle un projet "Les Brûleurs" avec ce travail-ci qui en est la première partie. Noms donnés par les marocains aux personnes qui a tout prix quittent leur pays pour trouver l'argent mais aussi dignité et liberté. Brûleurs donc.

Ce n'est bien sûr pas une nouvelle pratique (même si cela se fait de plus en plus à travers le monde). Si nous sommes ici ou là c'est que, depuis que l'Homme est Homme, il a su utiliser ses jambes et cela pour diverses bonnes raisons. Là où ça me fait titiller, c'est que pendant des mois, voire des années, ces personnes ne sont ni là-bas, ni ici, funambules au-dessus des frontières, temps suspendu où la vie ne leur appartient plus, identité qui s'étiole. Mais des deux rives, l'autre nous concerne aussi. C'est la raison d'être des images du rez-de-chaussée, avec un Maroc plutôt léger (le choix de ce pays tient surtout de sa position géographique mais aussi de ses bons tajines). Ce pays où nous occidentaux aimons y passer les vacances ou nous y installer. Bref, un exotisme avec ses attirances et ses répulsions. Pays splendide où il n'y a ni guerre, ni famine, pays splendide donc mais surtout démuni.

Un peu plus loin, ici au premier étage, la route conduit dans l'ex-région minière de Midelt. Villages désœuvrés face au chômage, au milieu de nulle part avec les mêmes relents d'un ailleurs, quelque part dans les corons de la région de Charleroi et de La Louvière.

Il y aussi Tanger, la ville de tous les trafics, les petits hôtels, là où le lugubre est dans les draps de lit, la cruauté dans les fleurs en plastique, le sordide dans les couloirs mal éclairés.

"Il paraît que Tanger a aussi son hôtel Terminus, là où s'achève le voyage, là où n'arrive pas la mer, là où les odeurs de la mer sont confisquées par la puanteur du ventre gras de Tanger ? Car Tanger a deux ventres, le bon est ailleurs" Tahar Ben Yelloun.

Dans ces hôtels vivent les Nigériens qui attendent de traverser le détroit.
J'y suis allé en décembre puis en août. Il y avait les mêmes locataires, certains attendent là depuis deux ans.

En face, le détroit, photos faites à Tanger dans un lieu où chaque jour, chaque soir se réunissent amis, familles ou couples qui s'asseyent, pensent, rêvent. Ce détroit de seulement 14km de large (c'est évidemment une invitation) à minimum 1.000 € le passage mais surtout détroit où jusque maintenant il y a trois personnes qui se noient chaque jour.

Dernière étape. Juste des portraits faits dans un centre d'accueil pour demandeur d'asile. Il y vit ici des gens venant de Kabylie, du Congo, de Russie, de Mauritanie, de Guinée Conakry, de Tchétchénie…Tous dans l'expectative d'une décision qui leur permettra enfin de commencer une nouvelle vie ou alors de recommencer le parcours car aucun ne pense une minute à retourner chez les siens qu'ils continuent d'aimer.

"La cagetterie" du 14 déc au 5 janv. A la Poissonnerie (réf page précédente !)

Sur Radio Campus 106.6 Mhz pour la région lilloise et partout dans le monde sur http://www.campuslille.com/ : l'émission du C.C.L. et de la F.A. "La voix sans maître", le vendredi de 20 à 21 heures.