L'ISLAMISME :

IDÉOLOGIE POLITIQUE ET MOUVEMENT

 

Depuis l'invasion de l'Egypte par les armées de Napoléon en 1798, qui a marqué les débuts de l'implication moderne de l'Ouest dans le monde arabe, le nationalisme arabo-islamique a

assumé trois fonctions successives, avec un certain degré de recouvrement:

le nationalisme libéral, le socialisme arabe, et l'islamisme (1).

 


Le nationalisme libéral en tant que mouvement politique a été représenté par le régime étatiste, de développement national de Mohamed Ali en Egypte, caractérisé par son but de dépassement du "féodalisme oriental" et son projet (qui finit par échouer) de modernisation, et de développement du capitalisme.

Du point de vue idéologique, ce nationalisme libéral recherchait, dans les écrits de Jamal al-Din al-Afghani, à unir la nation musulmane, la huma, à résister à l'impérialisme occidental en réconciliant l'islam et le rationalisme moderne, grâce auquel une nation musulmane puissante pouvait être forgée; une vision élaborée par Mohammed Abdhuh qui croyait que la raison et la révélation(islamique), l'Islam et la science moderne, pouvaient être réconciliés, bien que cette réconciliation nécessitât le démantèlement des institutions sociales, économiques et politiques traditionnelles du monde musulman, qui représentaient, dans son esprit, des perversions de l'Islam. (Il est intéressant de noter que les disciples d'Abdhuh, comme Qasim Amin, défendaient l'émancipation des femmes, avec l'idée que la Chari fournissait une base pour l'égalité des femmes, qu'il considérait cruciale pour le progrès de la société humaine.) Ce qui est remarquable dans ces idéologies et dans leurs projets politiques est le fait qu'elles étaient intimement intégrées au processus de capitalisation qui s'était répandu de l'Europe vers le monde islamique; qu'elles étaient inséparables du projet de la révolution bourgeoise, de l'anti-féodalisme et du développement économique national, qui constituaient les signes distinctifs du capitalisme ascendant. La dernière manifestation de ce nationalisme libéral dans le monde islamique est peut-être le mouvement politique du Wafd en Egypte, et son leader Sa'd Zaghlul. Héritiers de Abdhuh, Zaghlul et le Wafd cherchaient également à créer les conditions d'un état moderne, démocratique et bourgeois en Egypte. Mais, alors que Mohammed Ali au début du 19ème siècle était prêt à défier directement l'impérialisme occidental, qui s'était mobilisé pour le défaire, le Wafd dans les années 30 a fait des compromis avec l'impérialisme britannique. Ces compromis démontrèrent que le projet de capitalisation et d'industrialisation dans des sociétés à prédominance agraire, comme celles du monde islamique, allaient rompre avec le libéralisme des nationalistes arabo-islamiques de la phase ascendante du capitalisme.

 

Les précurseurs du socialisme arabe étaient les mouvements politiques qui, dans les années '30, prenaient pour modèle le fascisme italien ou le nazisme germanique. Des mouvements tels que les Green shirts of Young Egypt ou le parti populaire syrien de Antun Sa'asa étaient déterminés à rompre avec la domination impérialiste de l'Angleterre et de la France au Moyen Orient, et à s'embarquer dans un projet étatique de promotion de l'industrialisation capitaliste.

L'échec de l'impérialisme allemand à dépasser son rival anglo-saxon, a conduit les nationalistes comme Michel Aflak et son parti Baath en Syrie et en Irak et Gamal Abdel Nasser et les Officiers libres en Egypte à adopter le "socialisme" comme route vers l'industrialisation et la modernité, et à s'aligner sur la Russie stalinienne dans son conflit avec l'Ouest. Tous ces mouvements étaient résolument laïques dans leur idéologie, avec souvent des chrétiens, comme Saada et Aflak à leur tête. La nation arabe, et non la huma musulmane, fournissait la base sociale que ces mouvements cherchaient à mobiliser dans les intérêts du modèle de développement étatiste qu'ils représentaient. Le socialisme arabe de Nasser, et son alliance avec la Russie, illustraient ce projet futile. Il n'a abouti ni au développement économique national, ni à l'élimination de l'impérialisme occidental du monde arabo-islamique. Le transfert de l'Egypte du camp soviétique dans le camp de l'impérialisme américain sous Sadate, le traité de paix avec Israël et la subordination du Caire à la banque mondiale, le FMI et d'autres institutions d'hégémonie mondiale américaine, ont marqué l'échec du socialisme arabe à accomplir ce que Mohammed Ali avait échoué à accomplir plus d'un siècle auparavant. Dans le vide créé par la faillite du socialisme arabe, s'est engouffré un nouveau mouvement politique et une nouvelle idéologie: l'islamisme.

 

Les précurseurs de l'islamisme contemporain étaient les frères musulmans de Hassan el-Banna en Egypte (fondé en 1928), qui, à la différence des nationalistes libéraux qui cherchaient à réconcilier l'Islam et la modernité ou les socialistes arabes résolument laïques, étaient déterminés à rejeter la modernité et à restaurer la règle de la vertu islamique. Et pourtant l'islamisme arriva au pouvoir non grâce aux frères musulmans sunnites (mouvement décapité une première fois par le régime Wafdiste, et les Anglais, et ensuite par les nassériens), mais par le pouvoir de l'ayatollah Khomeyni en Iran. Alors que Khomeyni cherchait à rallier la Shia du monde musulman à sa cause, le fait que le Shia était une minorité, haië par la (majorité) du monde sunnite de l'Islam, a limité sérieusement le succès de Khomeyni et des iraniens. De nouvelles versions, sunnites, de l'islamisme se révélèrent plus aptes à mobiliser les masses d musulmans à la fois dans le monde arabe et en Asie centrale et du sud: le Groupe armé islamique en Algérie, la Jihad islamique et Al-Gama al-Islamiyya en Egypte, le Hamas en Palestine, les Talibans en Afghanistan, et le réseau al-Qaeda d'Oslama ben Laden.

Alors que l'islamisme semble être une idéologie et un mouvement politique fondamentalement opposé à la modernité, et qui cherche à revigorer les croyances et les institutions traditionnelles islamiques, il est en fait le produit de la destruction du monde pré-capitaliste arabo-islamique et son idéologie ainsi que son projet politique sont irrémédiablement marqués de l'empreinte de la modernité et du capitalisme. (Dans cette perspective, l'islamisme a beaucoup de points communs avec le nazisme, avec son recours idéologique à la communauté pré-capitaliste, et la religion aryenne, même s'il incarne les réalités les plus brutales du capitalisme et de l'impérialisme dans ses relations sociales et son projet politique.)

 

La connexion étroite entre l'islamisme et le capitalisme apparaît dans les deux dimensions de l'islamisme en tant qu'idéologie et projet politique. Malgré ses appels à la tradition islamique; l'islamisme constitue une forme de proto-état ou de racisme étatique. Nous ne parlons pas ici du racisme dans le sens ordinaire du terme où il s'agit d'une question de couleur (noirs, blancs, etc.), mais plutôt comme toute idéologie basée sur une séparation, une coupure, dans l'entreprise sociale basée sur la naissance, la biologie, la génétique, sur les qualités de l'être même de quelqu'un, opposé à la coupure de l'entreprise sociale basée sur les croyances, les visions du monde ou, comme dans le marxisme, les relations sociales de production (les classes), qui constituent l'antithèse de la biologisation des coupures dans l'entreprise sociale de l'humanité sur lesquelles est basé l'islamisme. La vision misogyne de la femme en tant qu'être biologiquement inférieur, qui fait partie intégrante de l'idéologie des talibans et de al Qaeda (et qui n'a aucune base dans l'islamisme traditionnel), le badge jaune que le régime taliban impose à la minorité hindoue en Afghanistan, la reconceptualisation de la huma sur des

bases génético-biologiques, opposé à la communauté basée sur les croyances, qui fait partie intégrante de la vision du monde de ben Laden et de l'Islamisme, tout cela atteste du fait que la racialisation de l'Islam est au cœur de cette idéologie. Le racisme étatique et la biologisation des relations sociales font partie intégrante de l'obsession de "purification" qui anime l'islamisme, non pas la purification de l'âme individuelle, mais la purification de l'entreprise sociale elle-même. Les discours de purification qui caractérisent l'islamisme sont eux-mêmes l'antichambre de la purification ethnique et  du génocide. Le destin des hindous en Afghanistan des talibans (une minorité de quelques centaines) ou les Hazaras chiites face à la purification ethnique préfigurent la catastrophe qui attendrait les coptes en Egypte (une minorité de 6 millions) si le Jihad islamique en arrivait à prendre le pouvoir. Le racisme étatique, et la biologisation des relations sociales, sont des caractéristiques d'une des dimensions de la modernité capitaliste, son côté sombre, représenté par Auschwitz, Babi Yar, Dresde et Hiroshima, tous des purs produits de la civilisation capitaliste développée, et inséparables de celle-ci.

 

Le régime de Khomeyni en Iran, après le renversement du Shah  a développé l'industrie pétrolière, liée étroitement à l'économie capitaliste mondiale, et nécessitant un régime brutal d'exploitation du prolétariat, et a développé les industries et les instituts scientifiques pour la production d'armements de destruction de masse, afin de s'élever à un statut de puissance impérialiste régionale majeure. Les Ayatollahs ont pris le chemin du développement du capitalisme scientifique, technologique, économique et militaire qui, en dépit de leur volonté affirmée de pureté islamique, va achever la destruction du monde traditionnel islamique du passé iranien. Les mêmes impératifs sont à l'œuvre dans la branche sunnite de l'islamisme représenté par al-Qaeda, même s'il ne s'agit que d'un proto-Etat. Le projet de Ben Laden d'élimination de l'impérialisme occidental du sol de la nation musulmane semble comporte deux buts à court terme: utiliser le régime des Talibans en Afghanistan comme tête de pont pour déstabiliser et renverser le régime laïque du Pakistan, assumer le pouvoir d'Etat au Pakistan, et, avec celui-ci, la capacité nucléaire sur laquelle peut se projeter le pouvoir "islamique"; renverser le régime saoudien, dépendant des Etats-Unis, et par là même contrôler la plus grande partie de l'offre mondiale de pétrole (2). La question qui se pose n'est pas la probabilité de succès d'un tel projet (qui est probablement minimale), mais plutôt sa nature capitaliste ou son contenu de classe. Une capacité nucléaire (une bombe islamique), et un contrôle du pétrole, nécessitent la technologie capitaliste, la science, et les relations sociales, que les islamistes critiquent verbalement, mais qui sont inséparables de l'islamisme en tant que mouvement et projet politiques.

 

Pour analyser le phénomène politique que constitue l'islamisme, il est nécessaire de se centrer sur trois éléments distincts, mais intimement liés: les conditions socio-économiques qui ont fait le lit dans lequel une telle idéologie et un tel mouvement politique ont pu prendre place et gagner un support populaire; les classes sociales et les couches qui véhiculent cette idéologie et le cadre et la direction de ce mouvement; le contenu de classe de ce phénomène socio-politique. Les conditions socio-économiques qui ont nourri l'islamisme sont l'appauvrissement et le désespoir des masses arrachées à une existence pré-capitaliste d village ou artisanale par le développement du capitalisme, même si ce dernier est incapable de fournir un emploi pour les couches nouvellement urbanisées et rapidement croissantes, qui sont condamnées à habiter les bidonvilles autour de la métropole capitaliste  une masse de gens dépourvus d'éducation et qui n'ont pour toute perspective de vie que le chômage quasi permanent et la marginalisation. C'est le destin réservé par le capitalisme au Tiers-Monde en général, et au monde arabo-islamique en particulier, et il fournit les conditions socio-économiques pour l'extension de l'islamisme. Les classes et couches qui fournissent les cadres et les leaders des mouvements islamistes sont la petite-bourgeoisie et l'intelligentsia.

Ce n'est pas une coïncidence si l'idéologue et l'organisateur de Al Qaeda (le lieutenant en chef de Ben Laden) était un chirurgien réputé, l'enfant d'une famille dirigeante de l'intelligentsia égyptienne. Alors que le soutien populaire de l'islamisme vient des très pauvres, les cadres et les dirigeants de ce mouvement sont très éduqués, des produits du monde laïque de la médecine et des ingénieurs, par exemple (3). Et pourtant la provenance de classe des cadres d'un mouvement politique n'en détermine pas le contenu de classe.

L'élément le plus crucial d'une analyse de l'islamisme, comme nous l'avons expliqué plus haut est capitaliste dans sa nature de classe; une expression ou une manifestation du capitalisme dans ses conditions historiques et culturelles déterminées: le monde arabo-islamique à l'époque du capital mondialisé et de l'hégémonie américaine. L'islamisme est une réaction brutale et violente à cette hégémonie, qui ne contient que les destructions de masse et l'oppression brutale pour les populations de ce monde, une issue qui ne peut être contrecarrée que par la lutte de classe capable de renverser les relations sociales capitalistes qui l'ont générée et dont l'islamisme est une manifestation locale actuelle.

«Mac Intosh

(Internationalist Perspectives, New York)

Traduction Jacqueline (Perspectives Internationalistes, Bruxelles)

Cercle social<cerclesocial@altern.org>

 

(1) Ces trois formes de nations arabo-islamiques sont liées intégralement à la trajectoire du capitalisme, qui soumet le monde aux impératifs de la production de valeur: le nationalisme libéral à la phase ascendante du capitalisme; le socialisme arabe à la phase fordiste de production capitaliste, et l'Islam à l'impact du post-fordisme et à la  mondialisation qui règne maintenant en maître. Une question intéressante de poursuivre malgré ou peut-être à cause de l'opposition des Gauches Communistes au nationalisme est la suivante: un nationalisme des classes exploitées a-t-il jamais été possible; un nationalisme non lié intégralement au projet du capitalisme a t-il jamais été possible? Par exemple,   comment peut-on analyser la rebellions indienne de 1857, la guerre déclenchée par Chamil  et les Tchétchènes contre la Russie tsariste au 19ème siècle, pour ne prendre que ces deux exemples? Ces mouvements étaient-ils des manifestations des classes exploitées? Ne se situaient-ils pas en dehors des ambitions du capital? Etaient-ils "progressifs" ou réactionnaires?

Marx lui-même semble avoir changé d'avis à la fin de sa vie, dans sa correspondance avec Vera Zasulich. C'est une question qu'il est intéressant d'examiner, même si elle ne change pas le fait que les formes successives du nationalisme arabo-islamiste moderne que nous discutions ici sont toutes des manifestations du capital.

(2) C'est aussi le cas avec les Etats de la frontière du Nord de l'Afghanistan, le Turkménistan, L'ouzbekistan et le Tadjikistan, qui sont tous situés près de la mer Caspienne riche en pétrole, et qu ont tous leurs propres mouvements islamistes avec des connections étroites avec al-Qaeda.

(3) Il n'est pas surprenant que le leader de l'islamisme en Jordanie, Laith Shubaylat, est l'ancien dirigeant du syndicat des ingénieurs. Ce sont les classes et les couches dans lesquelles les cadres et les dirigeants des mouvements nationalistes sont typiquement recrutés  lorsque ces mouvements étaient libéraux, lorsqu'ils étaient laïques et maintenant qu'ils sont islamistes.


 

BOUDDHISME :

MENSONGES A PROPOS D’UN TIBET MYTHIQUE

L’envers du décor : un peuple plongé dans le servage et les superstitions.

 

 

En Occident, le bouddhisme a le vent en poupe. Avec son film Sept ans au Tibet,

le cinéaste Jean-Jacques ANNAUD nous a fourni une vision idyllique du bouddhisme.

70 millions de dollars, un acteur fétiche (Brad Pitt), tout fut mis en œuvre pour imposer au public

une image tronquée de l’histoire du Tibet des années 1943 à 1951.

 

 


Un paradis sur terre ?

 

Zone de Texte: Le dalaï-lama est un 
Jean-Paul II comme les autres.
Philippe VAL
(Charlie Hebdo)
Le film relate l’éducation du jeune dalaï-lama par un professeur autrichien, Heinrich Harrer, membre du parti nazi depuis 1938 et ami personnel d’Hitler.

Quand Heinrich Harrer arrive Tibet en 1943, il est accueilli par une famille aristocratique tibétaine, dans une magnifique demeure. Heinrich Harrer s’amuse avec des moines en patin à glace et déguste le thé avec des notables. Un véritable Paradis !

Mais la réalité est tout autre. Le Tibet vivait sous un régime féodal, encore plus arriéré que celui des pays occidentaux au Moyen-Age.

Deux classes se partageaient le pouvoir et les richesses : les nobles et le clergé bouddhiste, qui vivaient au crochet du peuple, réduit en servitude.

Le gouvernement du dalaï-lama, chef politique et spirituel, possédait 38% des terres cultivables. Les monastères (37% des terres) exploitaient aussi de nombreux serfs : 20.000 encore en 1954 ! Ceux-ci vivaient dans la misère la plus noire, enchaînés à la terre de leur maître. Tout enfant de serf devenait, dès sa naissance, propriété du seigneur ou du monastère. Souvent incapables de payer le fermage et les taxes, les serfs s’endettaient. 90% d’entre eux l’étaient encore en 1951, parfois depuis trois générations !

Le pays ne comptaient que quelques médecins, au service des aristocrates. Pour le peuple, la «médecine» se résumait aux prières des lamas, à l’exorcisme et aux «vertus soignantes» de tout ce qui avait été en contact avec l’auguste dalaï-lama. Les excréments de ce dernier étaient recueillis sur un plateau doré pour confectionner des «médicaments». Conséquences : le taux de mortalité infantile variait de 40 à 75% selon les castes.

 

Un océan

de sagesse et de paix ?

 

Tsewang Y. Pemba, réfugié tibétain en Inde, écrit : «La différence entre riches et pauvres était telle qu’on aurait dit qu’il s’agissait de personnes de races différentes » (Tibetan Review, New Delhi, 12 juillet 1977).

Le film de Jean-Jacques Annaud présente le bouddhisme tibétain comme une vie simple, détachée des aspirations matérielles, auréolée de principes pacifistes, sous la direction spirituelle d’un enfant sacralisé qui ne cesse de débiter -à onze ans ! - des préceptes plus sages les uns que les autres.

Le film met en scène des tibétains qui refusent de tuer des vers de terre en vertu de leur croyance en la réincarnation, en oubliant que les seigneurs et les moines, eux, n’hésitaient pas à couper la main de ceux qui volaient pour manger. La société tibétaine féodale était rétrograde et figée. Par les croyances et les superstitions, les moines terrorisaient le peuple.

Selon le «Karma», concept religieux du bouddhisme, si un pauvre bougre était serf, c’est qu’il avait commis des actes mauvais dans une vie antérieure ; si un riche propriétaire jouissait d’une vie agréable, il le devait à une vie antérieure exemplaire.

Quelle idéologie peut mieux garantir que jamais rien ne sera jamais tenté en faveur de la liberté et de l’égalité entre les hommes ?

«D'après une étude de

Pierre MEUNIER